Les survivants des arrêts cardiaques (AC) présentent parfois des séquelles de l’anoxie cérébrale à type de troubles de l’attention, de difficultés de mémorisation, de dépression et plus généralement d’une moindre qualité de vie.
Les patients porteurs d’apnées du sommeil – soient 20 à 30 % de la population – sont exposés à des épisodes d’hypoxémie intermittente qui pourraient faire le lit d’un pré-conditionnement à l’ischémie chronique.
Une équipe a émis l’hypothèse, à première vue inattendue, que les patients porteurs de syndromes d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) auraient un meilleur devenir neurologique à la suite d’un AC, précisément en raison de ce pré-conditionnement du cerveau à l’ischémie.
Source : JIM.fr – Le SAOS protègerait le cerveau en cas d’arrêt cardiaque