Rappelant notamment les recommandations de bonnes pratiques (guidelines) du Royal Australian and New Zealand College of Psychiatrists sur la schizophrénie[1], des psychiatres britanniques et australiens évoquent la question de l’apnée obstructive du sommeil (SAOS).
Affectant classiquement un « homme obèse de plus de 50 ans », mais en fait « plus probable et moins détectable » chez les sujets atteints de schizophrénie ou de troubles apparentés (où sa prévalence varie de « 1,6 % à 52 %, selon une revue systématique ») et pouvant, dans un contexte d’hypersomnolence et de troubles cognitifs, être «confondue avec des symptômes négatifs de la schizophrénie ou des effets secondaires de médicaments », cette comorbidité vient souvent dégrader la qualité de vie des sujets concernés. […]
Source : JIM.fr – Dépister le SAOS chez le malade schizophrène