Conclusion: Ainsi, non seulement une intimidation mais aussi un fait de violence sont assez fréquents en milieu professionnels, avec environ une personne active sur 10 qui en est victime. Ces agressions chroniques ou aiguës sont associées à une augmentation des maladies CV. Ceci devrait inciter le clinicien à recueillir de façon systématique lors de l’anamnèse l’existence de tels faits. Enfin, au même titre que la prévention du tabagisme ou de l’hypertension artérielle par exemple, une prévention spécifique devrait être mise en place à l’échelon individuel et collectif : c’est-à-dire, par une mobilisation des sociétés savantes et des organismes nationaux de prévention des maladies CV, et aussi, par une sensibilisation des acteurs plus directement concernés par la santé au travail, comme les médecins du travail ou de prévention. Une étude de même nature serait intéressante à effectuer dans d’autres pays européens avec des modèles de société différents, et en particulier en France.
Source : Coeur – Le site de la Cardiologie 18/12/2018
Inscrivez-vous à l’action DPC « Facteurs de risque cardiovasculaire » du jeudi 23 janvier 2019 proposée par les Jeudis de l’Europe en partenariat avec l’Unaformec RA
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